Univers

L’univers techno-thrillers

cover612L’essentiel de mon oeuvre se compose de techno-thrillers, un univers particuliers où les hackers ont la part belle. Je trouve que les hackers sont les parents pauvres de la fiction d’aujourd’hui. Nous vivons une époque particulièrement technophile et dans ce monde où Internet est devenu le poumon de la société, les hackers sont un contre-pouvoir. Dans “La détermination du Fennec”, j’ai voulu montrer un aspect assez méconnu de la technologie : elle permet de lisser les inégalités sociales, pas dans la conception marchande que peuvent en avoir Apple ou Google, mais dans le fait qu’il faut peut de chose pour faire un bon hacker. Car il n’y a pas d’école de hacking, cela s’apprend dans la rue, dans la rue du Net, c’est à dire en cherchant, en testant, en essayant, en persévérant. Travail, passion, curiosité, voilà les clés de la réussite dans cet univers. Rien d’étonnant alors que Samir, un peu perdu dans sa famille et dans son environnement, y excelle.Les romans d’Ylian Estevez, eux, mettent l’accent sur des aspects différents. Au départ, il y a la confrontation entre hackers et police. Elle s’insinue dans “l’ombre et la lumière” et ne fait que s’amplifier dans le “journal d’un hacker” ou “la cavale”. Ylian Estevez passe également un message. Ses ennemis ne sont pas les policiers, il joue sa partie contre eux mais ils ne sont pas des cibles. Les adversaires d’Ylian sont plus sournois, ils se nomment multinationales, autorités liberticides, banquiers, financiers, et rythment ses combats. Rien d’étonnant à ce qu’Ylian finisse par s’allier avec le moment Anonymous, il en est plus proche qu’il ne veut se l’avouer, c’est un hacktiviste.Un autre aspect marquant des romans d’Ylian est l’extrême soin que j’essaie d’apporter à la crédibilité technique des opérations. Rien de plus ins9791091116022_frontcoverupportable pour le technicien que je suis que ces films où les hackers tapotent sur un clavier et craquent un mot de passe en quelques minutes. Même chez Mr Robot, série pourtant respectueuse de l’esprit hacker, en fin de saison 2, l’intrigue tombe dans ce genre de facilités quand Darlene et Cisco ‘piratent’ sans effort la messagerie de Susan. Chez Ylian, on réfléchit, on prépare, on détaille, parfois on échoue, et puis on trouve. L’ingénierie sociale est la clé de voûte, l’écoute, le détournement sont la règle, et quand ont pénètre quelque part, c’est soit qu’il est mal protégé, soit qu’une ruse a permis l’intrusion. Le piratage informatique est soumis à un credo : la technique est forte, l’humain est faible.Enfin, Ylian est un personnage évolutif. Dans les premiers temps, Ylian est joueur, facétieux, léger, il est jeune. Mais la voie qu’il a choisie le rend plus sombre à chaque histoire. A l’image d’un Sans Antonio des premiers jours, il n’est pas possible de cerner la psychologie d’Ylian sur un seul roman, il faut que le lecteur se l’approprie et voyage avec lui. C’est ce qui avait notamment échappé à la très sympathique éditrice de Flammarion qui m’avait refusé la publication du Journal d’un hacker.

Pour les fans, et pour les autres, voici le lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=75hd2kwVQAM

L’histoire avec une grande hache

L'héritage Pastor RaspailMon premier roman fut un roman historique. Inspirée de faits réels, en tout cas pour moi puisque racontés dans ma famille depuis des générations, l’histoire de Félipe Pastor Raspail est une aventure au long cours qui se situe sur un théâtre méconnu, en tout cas chez nous, l’Espagne de Carlos IV de Bourbon. Il faut dire que c’est une époque qui, vu de chez nous, correspond au règne de Napoléon. Alors quoi, un français mettrait l’Espagne à l’honneur et ferait du petit caporal un vilain ? Oui. Pastor Raspail est une ode à la loyauté et au courage. Il met un scène un personnage au profil héroïque, mais son plus grand combat l’opposera à sa conscience.

(R)évolution

covappleParler politique est toujours délicat pour un romancier. Mais j’en avait marre de bondir devant les infos ou les journaux, j’avais envie d’offrir à mes lecteurs et à mes enfants une vision différente de l’avenir de ce pays. alors j’ai écrit un programme politique, réfléchi, moderne, humaniste, et bien moins démagogique que ceux qui vous seront servis lors les élections à venir. Puis j’en ai fait un roman. (R)évolution est livre qui doit faire réfléchir, il bouscule les convictions et les idées reçues et devrait, si les lecteurs en parlent et le partagent, susciter de l’émoi, au minimum, des vocations, espérons le.

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à découvrir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=G2n1ZbihwLg&t=85s

Breaking news ! un méchant virus (pas le néo-libéralisme, non, un autre) s’étant invité dans notre beau pays, un effort de solidarité nous invite à rester chez nous. L’occasion de lire d’offre donc plus que jamais à nous. Aussi, puisque notre bon président a compris qu’il fallait tout changer, je vous propose de lire (R)évolution. C’est gratuit, et ça l’a toujours été. Télécharger

L’ultime cri des anges

L'ultime cri des angesUn livre d’un autre écrivain sur le site d’un écrivain, à quoi cela rime ? Je sais, je ne suis pas conventionnel. Ralf Mastin est un ami, son livre, l’ultime cri des anges, est magnifique. c’est une ode à l’esprit, à l’ouverture, à la philosophie, et à la réflexion sur le rapport entre l’homme et le sacré. Donc pourquoi ne pas lui offrir ma tribune ? Si certains lecteurs peuvent y découvrir cet ouvrage, c’est tant mieux.

Si la spiritualité, la religion, la philosophie vous intéressent, alors ne manquez pas ce livre, et pour vous donner envie, découvrez la vidéo sur You Tube :  https://www.youtube.com/watch?v=c5gf5dPKb1k

Agoria, un univers à part entière

Agoria n’est pas un livre, un roman, une nouvelle Agoria est une saga. Un monde, des nations, des peuples, des ambitions, des amours et des trahisons, des conflits et de la magie, tout ceci est présent dans Agoria.

La fantasy est sans doute le genre littéraire que j’ai le plus lu et qui m’a le plus inspiré. De Tolkien à R.A Salvatore, De Marion Zimmer-Bradley à GJ Arnaud, j’ai toujours apprécié les grandes saga qui s’étalent et nous laissent le temps de découvrir les subtilités des personnages et des histoires. La référence actuelle, c’est le Trône de fer.

Agoria n’est pas un clone, c’est un mélange de tout çà, un autre monde où mon inspiration historique se marie avec mon imagination fantaisiste. Le tout donne un ensemble d’histoires, des personnages qui se croisent, des problématiques étonnamment modernes pour un monde médiéval, de l’épique, de l’amour, en bref, un univers d’évasion où loin ds turpitudes de notre siècle, j’aimerais m’évader.

J’espère juste que nombreux sont ceux qui ressentiront la même chose.

Pour rendre la saga plus accessible et pour me permettre de répondre avec plus de souplesse aux attentes des lecteurs, elle sera diffusée sous forme de série. C’est actuel. Vous découvrirez donc Agoria sur un site propre, le Site Agoria . Vous pourrez acheter les épisodes dès leur sortie en numérique.

Pour ceux qui restent attachés au livre papier, un recueil sortira tous les 3 épisodes. Le premier est déjà disponible dans la boutique. Faites vous plaisir !

Remerciements

Pour terminer cette rubrique, mes derniers mots seront pour ceux qui m’ont aidé et m’aident encore. Stef Alibi, en premier lieu, à qui je dois l’essentiel de mes couvertures et de mes vidéos.

Mes correcteurs ensuite, Mac, Stéphane, Nathalie, Guy, Pierre-Alain et Benoit, amis de 30 ans et fans de toujours, quelques autres et mon père, bien entendu. Et puis les autres, ceux qui m’ont filé un coup de main ou qui m’ont soutenu dans les moments pas toujours facile qui font la vie d’un écrivain indépendant : Elisabeth, Monica, Florence. A tous, merci.